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 James Wilde

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James Wilde

James Wilde



Messages : 3
Date d'inscription : 08/02/2021

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Sujet: James Wilde
Lun 8 Fév - 11:25

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James Wilde


Identité : James Matthew Wilde ▲   âge et date de naissance : 26.02.1990, une naissance à Manchester, pour des errances ailleurs. Depuis échoué sur le continent américain, à l'âge de 31 ans. ▲  statut civil  : amours mortes, rose pourpre sur le carrelage. Il ne se lie pas, il prend, il abandonne, il s'abandonne aussi. ▲  orientation sexuelle : la muse fut femme, elle le demeure encore aujourd'hui, fantomatique, décharnée. Il n'y a que cette avidité qui consume et consomme les chairs. ▲  Activité : rockeur ayant brûlé son heure de gloire, rédemption aujourd'hui impossible alors que les firmaments pourraient être étreints ▲ Rôle au sein de l'organisation : leader, tyran, rêveur, du groupe WILD. Une lettre de moins pour porter un nom qui l'accable ▲ situation familiale : fils prodigue, déçu et déchu, il n'a aucune attache désormais. Il a oublié avoir eu une soeur, qui l'admirait ▲  traits de caractère : Passionné. Colérique. Lunatique. Orgueilleux. Cynique. Rêveur. Coureur. Faussement détaché. Impoli. Charismatique. Dépressif. Borderline. Artiste. Actif. Un brin paranoïaque. Rancunier. Addict. Fidèle en amitié pour peu qu'elle se lie ▲  groupe : votre réponse ici  votre réponse ici ▲  crédits : votre réponse ici  votre réponse ici


___ On dit que j'ai un caractère de merde. Ils se sont regardés eux hein ? Moi j'aime qu'on me serve mon café noir, serré. C'est de ma faute si les gourdes de l'enseigne bien connue ne savent pas le faire une fois sur deux ? Pire encore, j'ai toujours une clope au bec, je sais, c'est une sale habitude. Mais c'est aussi sacrément con d'interdire de fumer dans tous les endroits où j'aime trainer ma carcasse. Certains diront que j'adore faire chier mon entourage, d'autres croiront que c'est une habitude des gars addicts comme moi, toujours sur les nerfs. J'avoue que je les laisse penser ce qu'ils veulent, je m'en tape, les narguant au travers de ma fumée, avec un sourire en coin. Quand je ne suis pas en train d'emmerder l'extérieur, je me retranche dans la boîte underground la plus proche. Soit pour me fondre dans l'ambiance de la nuit, soit pour me planquer dans d'autres ténèbres et faire courir les harmonies qui m'imprègnent au milieu du bruit. Parfois, je me perds dans la foule, parfois uniquement dans ma tête. Dans mes meilleurs jours, je peux esquisser un sourire aux visages... féminins. Que voulez-vous, je ne résiste pas à l'appel d'une silhouette attirante même si je m'en lasse à la vitesse des paroles qui franchissent souvent mes lèvres. Certes je parle vite. Addict, je vous dis, à la caféine, à la nicotine, aux narcotiques, aux sensations, à la scène surtout. À la vitesse aussi. Si je quitte le confort des taxis, c'est pour grimper sur ma moto. Vous auriez vu la tronche de Greg quand je l'ai ramenée. Je crois qu'il s'est dit que je voulais me tuer, et rien que pour l'expression de son visage, je l'aurais refait cent fois. Mes amis... bon mes deux ou trois amis, savent que je ne suis pas toujours ce connard arrogant que je montre à la face du monde, j'ai parfois des moments où je sais apprécier un échange tranquille, à l'abri des regards, même si me dévoiler me coûte trop pour que je ne laisse ces moments égrainer ma vie. Je préfère en général ma solitude dans mes quartiers, l'appartement dans Venice où je compose le plus souvent, seul face au vide, seul face à mes pensées, qui finissent par créer des notes anarchiques dont je suis fier. J'aime les jouer au piano ou à la guitare, j'aime chanter, même s'il m'a fallu du temps pour me sentir à mon aise. Mais bon, mon humour décalé, qui se mue vite en ironie permet de masquer les failles que je renferme. Je fuis depuis si longtemps que c'est une seconde nature. Voilà pourquoi ils peinent tant à me garder dans ce nouvel asile qu'est Los Angeles. Y échouer pour affronter ce que je suis réellement n'est pas aussi facile que je le croyais. ___

Portrait

◊ Parfois taciturne, souvent hyper-actif, passionné par la nouvelle scène rock et choc de LA, amoureux de ses guitares, musicien mélomane et principalement autodidacte, il a su retrouver le sérail confortable d'une prod indépendante il y a 3 ans. Il a un touché d'or en ce qui concerne le domaine de la musique, mais sa nonchalance et ses crises égocentriques font que le projet de son nouvel album vacille...

◊ Aîné d'une famille bourgeoise, bon chic, bon genre, mais il s'y intègre peu, déçoit toujours son père qui rêvait pour lui d'un autre parcours que celui qu'il a choisi

◊ Un père - Wyatt Wilde - gestionnaire à la City, calculateur, assez froid, dont l'image de la famille importe plus que tout. Il rêvait son fils musicien classique accompli, il a un rockeur narcissique et frôlant parfois les quelques notes de la folie douce. On ne peut pas tout avoir comme on dit...

◊ Une mère - Gladia Wilde - épouse dévouée, mère aimante, adorant encore son fils, malgré ses frasques. Elle croyait que James ne touchait pas à la drogue, qu'il recouvrerait le droit chemin et que le rock n'était qu'une passade. Sa disparition est pour elle une blessure qui ne se refermera jamais, même si elle sait désormais qu'il vit là-bas, sur ce continent étranger.

◊ Une soeur - Ella Wilde - 22 ans, étudiante en commerce, avec qui il entretenait de très bons rapports mais qu'il voit peu, sachant que son père a peur qu'il l'influence fort mal. Et c'est bien ce qui se passe d'ailleurs... Ella est sérieuse mais son frère passionné et aventureux l'attire au point qu'elle aimerait avoir l'audace de venir étudier auprès de lui, à l'étranger. Cependant, elle veut encore trop satisfaire les idéaux paternels pour oser.

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James Wilde

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Messages : 3
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Sujet: Re: James Wilde
Lun 8 Fév - 11:28


HISTOIRE


James se souvient de la voix claire de son paternel. Ça fait pourtant une bonne dizaine d’années qu’il n’a eu presque aucun contact avec lui et ne cherche pas à renouer d’une quelconque façon d’ailleurs. Le temps n’a pas effacé son aigreur, ni sa colère toujours présente, mais il a su façonner des souvenirs qui comme toutes les blessures, ont fini par cicatriser, et faire partie de lui sans vraiment le déranger, tout du moins en apparence. Il a bien fallu de toute façon, sinon il se serait foutu en l’air à sa majorité et aurait fini pathétiquement, comme tout un tas de jeunes adultes caractérisés de marginaux. Parfois, il se dit que ça aurait été vraiment plus simple. Souvent, il se rappelle qu’il peut ainsi sentir une liberté profonde le porter, même si dans ses moments les plus sombres, il sait que ce n’est qu’une chimère. Un nom galvanisant pour un tout autre genre d’entraves. Il sait ce qu’il est. Il sait ce qu’il a fait et il a appris à vivre avec. Même si ce n’est vraiment pas une sinécure. Putain non. Vraiment pas.

Il est né à Manchester, avant que ses parents n'emménagent dans une maison bourgeoise, en plein coeur de Londres, où dès l’entrée, grâce au tissu tendu sur les murs d’un ton saumon des plus charmants (ou à gerber, tout dépend du point de vue), vous saviez à qui vous aviez à faire. Il y en a tant de familles comme celle-ci, celle des Wilde… Une femme effacée qui offre toujours des sourires composés à son entourage, qui soutient son époux dans tout ce qu’il entreprend et qui a vaguement suivi des études de journalisme, dans sa jeunesse, pour pouvoir faire son intéressante dans les cocktails mondains. Un père absent, jamais vraiment à la maison, hormis pour y dicter sa loi, et toujours prêt à vous expliquer comment fonctionne le monde et à quel point il a su exploiter les dons que la nature lui a confié.
Wyatt et Gladia… Il tente de les oublier, surtout lui. La dernière fois qu’il a eu affaire à son père, ça s’est très mal terminé. Il faut dire que c’était une putain de mauvaise idée de se pointer pour les fêtes. Ils ont eu une conversation, toujours la même depuis des années : « pourquoi est-ce que tu ne fais pas un métier comme tout le monde ? » versus « pourquoi es-tu un connard de bourge à l’esprit étriqué ? ». Et le non-dit autour du crime commis, qui fait que Wyatt considère son fils comme un monstre. Il n’y a qu’aux yeux de sa sœur qu’il trouve grâce, parce qu’elle l’idolâtre, à cause de sa carrière mais aussi à cause de son tempérament indomptable. Elle essaie mollement de suivre les consignes paternelles, en faisant une école de commerce mais rêve de s’arracher à cette ambiance si pesante. C’est bien la seule qui lui manque à vrai dire. Pas qu’il déteste sa mère, certes, mais son caractère si faible face à son père lui fait horreur. Pourquoi ne l’a-t-elle jamais soutenu quand il en avait tant besoin ? Pourquoi avoir sacrifié pour l’idéal glacé d’une famille de magazine les liens classiques entre des parents et des enfants ? C’est quelque chose qu’il ne parviendra sans doute jamais à comprendre. L’image avant le sens. La forme avant le fond.

Il soupire au creux de la nuit. Il ne trouve pas le sommeil, comme ça arrive bien souvent. Il songe au sachet de coke qui doit être posé, négligemment, sur le revers glacé du piano dans son loft qui pose au sommet d’un immeuble arrogant de Venice. Il a tout de suite aimé cet endroit sans cloison, sans mur pour masquer une vue calme, portée vers les flots, vers les abysses. Il est allongé près de la fenêtre, pour voir le vide aux atours de néant, quelque peu décoré par les lumières, tout en bas. Il repousse l’appel d’un shoot facile, ça fait des années qu'il tente d'en faire un loisir plutôt qu'une addiction, que possèdent tous les musicos qui naviguent dans le trouble des soirées qui sont son quotidien. Des années que ce n’est plus totalement une échappatoire.
Ce sont ses amis et collaborateurs, Greg et Ellis, de leur petit nom, qui lui ont foutu le nez dans ses contradictions, quand ils sont partis aux USA (pour oublier ou pour réussir, tout dépend de qui l’on parle), 22 ans en bandoulière, le sourire orgueilleux, prêts à bouffer l’Amérique avec leur musique. Il était tellement défoncé, nuit et jour, à cette époque-là, qu’il ne parvenait plus à coucher une seule note sur le papier. Greg, plutôt que d’user d’un ultimatum, a provoqué son orgueil d’artiste, et ça a fini par payer. James s’est remis sur les rails, sans doute parce que créer et composer était plus addictif encore que les narcotiques. Ils ont un certain succès, qui manque encore d'assise, il leur faut terminer l'album devenu projet onirique, et peut-être imaginer partir en tournée, sous l'égide de leur leader auto-proclamé qui ne supporte pas qu’on lui dise véritablement quoi faire, plus par jeu d’ailleurs, mais c'est devenu une foutue habitude.

Il sonde l’abîme et n’arrive pas à échapper à ce rire qui le hante certains soirs pas comme les autres. Il connaît son prénom par cœur, se souvient de son corps, de cette façon qu’elle avait de sourire. Il a beau se perdre à collectionner les conquêtes, à fuir tant et plus dans une vie qui frôle souvent la débauche, ses yeux le rattrapent toujours. ... Mais jamais il ne la nomme. Impossible de sentir son nom sur sa langue sans goûter la cendre de sa jeunesse broyée. Greg a appris à ne pas évoquer Rebecca, en la présence de James ou même en son absence, histoire de ne pas faire revenir les morts à la vie pour que la souffrance redevienne palpable. Elle n'est plus de toute façon, un visage manquant parmi la valse de leurs connaissances. C’est la raison du départ du groupe de son berceau britannique, c’est la raison de cette épopée qui leur a plutôt bien réussi au final. Une fêlure pour frôler un rêve, ce n’est pas si cher payé. Ou alors c’est bien trop pour même le dénombrer. Greg ne connaît pas l’histoire même s’il se doute des contours.
James lui s’en souvient au point de parfois ne plus savoir vraiment qui a agi. Il arrive à endosser tous les rôles : celui qu’il a tenu, du petit ami narcissique, con, destructeur et le rôle qu’elle a endossé à cause de lui, de la fille dépressive, timbrée par moment, désespérée quand il s’absentait. Une soirée a jeté un terme à ce semblant d’amour d’une jeunesse perdue, Rebecca est morte, après une mauvaise chute dans l’escalier. Et personne ne sait si le geste fut accidentel ou non. Hormis lui, ou tout du moins ce que sa mémoire lui en retrace dans ses chairs quand il souffre à en crever, certaines nuits. Comme celle-ci.

Son père a fait le nécessaire. Il a fallu préserver leur nom et sa grosse compagnie de merde. Le fils s’est arraché à l’enfer pour l’oublier dans une fuite ininterrompue depuis lors. Mais il a troqué l’éther de ses amours mortes pour sa première maîtresse, la musique et ça l’a aidé. Greg et Ellis aussi, mais il ne va pas leur envoyer des fleurs non plus, faut pas pousser. Ce sera une bonne année, ils vont terminer l'album, créer un clip qui marquera les mémoires, et sans doute que ça les emmènera à la consécration de leur groupe sur la scène. Sur cet objectif qui éclaircit ses pensées mortifères, il parvient à dormir. Demain, ça ira mieux. Forcément… Et si ça ne va pas, il suffira de prétendre le contraire et de faire mine d'y croire.

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